Quarante ans en liberté, quoi que cela coûte. La carrière de Dick Annegarn inspire mieux que du respect à beaucoup de ses confrères. Il a su mieux que quiconque claquer des portes, prendre la route, se mettre en danger, oser des ruptures… tout en donnant un sentiment de permanence et de fidélité absolue à ses choix premiers.
Vélo va, son dernier album, peut être écouté comme un manifeste libertaire autant que comme un livre de contes pour grandes personnes. Résumons : la profondeur de Brassens, la fantaisie de Trenet, la gravité de Dylan. Rien de moins.